Les seniors et leurs proches se soucient rarement de leur accompagnement et de leurs soins futurs, ou le font très tard. C’est ce que montre l’étude sur la préparation à la vieillesse menée par l’institut LINK à la demande de Home Instead. Avec le recul, de nombreux proches se préoccuperaient plus tôt de la question de l’accompagnement et des soins, selon cette étude. De nombreux participants et participantes disent éluder le sujet en raison d’inhibitions et expliquent ne pas savoir exactement comment aborder la question avec leurs proches âgé(e)s. Pour vous aider un peu dans cette situation, nous avons rassemblé quelques conseils sur les points à prendre en compte lors de cette conversation.
- S’y prendre tôt
Cherchez suffisamment tôt et délibérément des occasions d’aborder le vieillissement et les limitations que ce processus implique. Vous pouvez par exemple poser à votre proche âgé(e) des questions telles que: Où aimerais-tu vivre quand tu seras âgé(e)? Aimerais-tu faire appel à un accompagnant ou une accompagnante qui t’aiderait pour le ménage et t’emmènerait à tes rendez-vous de sorte que tu puisses rester chez toi le plus longtemps possible?
- Faire preuve de patience
Dans la mesure du possible, posez des questions ouvertes et donnez à la personne le temps de réfléchir à sa réponse. Faites preuve de compréhension vis-à-vis de la situation, par exemple en entamant la conversation avec une phrase du type: «Tu peux me dire franchement à quel point c’est éprouvant pour toi d’être présente pour Papa 24 heures sur 24.» Ne vous étonnez pas si les réponses sont toujours les mêmes et votre proche change de sujet.
- Aborder les causes
Interrogez votre proche âgé(e), afin de découvrir pourquoi il/elle ne souhaite pas bénéficier d’un soutien. Vous pourrez alors trouver progressivement une solution adaptée. S’agit-il de la perte d’intimité ou d’indépendance? De craintes d’ordre financier? Ou simplement du refus de votre proche d’avoir une personne «étrangère» à la maison? Afin de gagner sa confiance, écoutez attentivement votre proche et prenez ses préoccupations au sérieux au lieu de les minimiser.
- Faire des propositions
Commencez par une proposition à la portée de tous et toutes, telle qu’un entretien de conseil sans engagement. Lorsque le soutien prend une forme concrète, impliquez le senior dès le départ. Par exemple, laissez-lui le choix des jours ou des heures où il a besoin d’aide et pourrait bénéficier d’un accompagnement à domicile.
- Souligner les aspects positifs
Chez les proches souffrant de démence, il peut être plus efficace de donner quelques informations positives. Vous pouvez par exemple dire que l’aidant ou l’aidante sera surtout là pour les moments agréables, tels que les promenades, les concerts, visites au musée et d’autres activités appréciées. Il n’est pas nécessaire d’expliquer en détail les tâches que la personne va réaliser. La personne âgée se sentira ainsi moins sous pression.
- Impliquer des personnes extérieures à la famille
Il est parfois plus facile pour les seniors de parler avec des personnes qui ne font pas partie de la famille. N’hésitez donc pas à impliquer une personne de référence, telle que le médecin ou des connaissances lorsque vos proches ont besoin de soutien. Les seniors se laissent parfois convaincre bien plus rapidement par des personnes extérieures.